La Pavilly
Nom commun : La Pavilly

Bientôt disponible

Origine : Normandie  
Départements : Seine-Maritime (76)  
Ville : Pavilly  
Effectifs : Très rare  
Aire de répartition : Normandie  
Vocation : Chair et ponte  

HISTOIRE

Crèvecœur, Caumont, Pavilly trois races très proches géographiquement mais bien différenciées. La Pavilly est originaire du bourg du même nom, à proximité de Rouen. C´est une race ancienne, attestée dés le 18 ème siècle. Bien répandue à cette époque, elle disparut malgré tout vers 1880. Elle fut retravaillée en 1908, homologuée à la même date et présente dans les expositions avicoles. Elle fit les beaux jours du marché de Pavilly, en approvisionnant la ville de Rouen, de même que des foires normandes.
Malgré ce regain d´intérêt, elle ne reprit jamais le même essor, les races asiatiques étaient passées par là, altérant les caractères de la race. Elle s´éteint à nouveau en 1940.
On notera une fois encore que les débouchés et les filières économiques demeurent les meilleurs garants de la pérennité d´une race. Dés lors que celles-ci s´étiolent, leur devenir en est remis à des institutions bénévoles dont la vigueur dépend de celle de leurs animateurs. Il est à noter qu´en France, il n´y a pas de plan de sauvegarde d´ensemble des races avicoles à l´échelle nationale, faute de moyens, d´intérêts des pouvoirs publics, de relais structurés et puissants sur le terrain ?

 

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La Pavilly

Historique :
Elle est originaire de Pavilly, un bourg de la région d'Yvetot en Normandie. Elle  a de la parenté avec la Caumont et la Crèvecoeur. Jadis, de nombreuses fermières ont conservé les volailles qui avaient une petite huppe. Elles sortaient de l'ordinaire et beaucoup croyaient que les volailles avec une huppe pondaient mieux. 

Descriptif et traits distinctifs :
Ces principales caractéristiques sont une petite huppe composée de plumes fines retombant en arrière et surtout non ébouriffées, et une crête simple, droite, peu profondément dentelée, avançant bien sur le bec. Il existe des sujets à grosse crête et huppe très petite et des sujets à grosse huppe et crête fortement déviée. C'est la principale difficulté de la race.  Il faut  trouver un bon équilibre entre la crête et la huppe. Toutefois, cette race n'étant pas répandue, une crête flottante n'est pas considérée comme un défaut.
Sa tête est fine et aplatie. Les plumes du camail sont fines. Les ailes sont moyennes et bien serrées au corps.Le dos est court, incliné vers l'arrière. Les oreillons sont bien blancs.
On ne la rencontre qu'en noire, aux reflets verdâtres.

Les Photos ci-dessous m'ont été confiées par un éleveur de Pavilly, voici son E-mail :leboisdelaverdage@aliceadsl.fr

Tout comme la Caumont, les ailes sont moyennes et bien serrées au corps. Les oreillons sont blancs. Sa crête simple, droite, légèrement dentelée, avance de manière prononcée sur le bec. Sa petite huppe, composée de plumes fines retombant en arrière la rapprochent de la Crèvecoeur.


Alerte et rustique, bien adaptée aux climats humides et frais, prisée pour la qualité de sa chair fine et savoureuse, considérée comme une excellente pondeuse. Les œufs de 60 g environ possèdent une jolie couleur blanche. Il faut chercher à conserver un nombre d'œufs supérieur à 200 par an. (une sélection au nid-trappe est une aide précieuse).
A peine plus légère qu'une caumont, le coq doit peser entre 3 et 3.5 kg et la poule entre 2 et 2.5 kg.

Qualités :
La poule de Pavilly, très répandue dans les fermes de Normandie jusqu'au milieu du 19ème siècle, devait sa renommée des marchés aux volailles qu'y si tenaient. 

Elle tend peu à peu à disparaître aux environs des années 1880 sous la pression de nouvelles races importées d'extrême Orient. Sauvée momentanément de l'extinction par la création du Pavilly Club en 1908, la seconde guerre mondiale lui porte, malheureusement, un coup fatal.
Recréée, à force de patience et de volonté, par des passionnés, la Pavilly, convalescente et reconnue en tant que race en 1982, est, depuis peu, de retour dans les conservatoires avicoles normands à la recherche d'un second souffle ". Cette race est en voie de disparition.
La naine a été créée par J-C Périquet et homologuée en 2001.


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